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Le nouveau GPS tout terrain de Garmin – GPSMAP 66S

Début Septembre 2018, Garmin annonçait un nouveau GPS mobile : le GPSMAP 66S le successeur du Garmin GPSMAP 64S. Aujourd'hui, nous avons le plaisir de vous présenter ce nouveau modèle toujours aussi robuste et polyvalent que nous commençons à utiliser lors de nos sorties sur le terrain au Sénégal.

L'aspect extérieur

Outre les changements visuels évidents, ce nouveau modèle est assez similaire au 64S en terme de conception : taille, poids, prise en mains,… Ce qui nous a donné le plus de satisfaction au démarrage de l'appareil, c'est surtout la taille et la résolution de l'écran. Les boutons sont un peu plus larges mais surtout plus souples dans l'utilisation. Le bouton d'alimentation a quant à lui été déplacé sur le dessus de l'appareil ce qui évite d'éteindre l'appareil en le tenant en main ou en heurtant quelque chose. Et Garmin a profité de cette révision pour intégrer une LED à son GPS afin d'ajouter une fonction lampe de poche et SOS. 

En revanche, l'emplacement du port USB et de la micro SD n'ont pas changé.

 Autonomie

On manque encore de recul pour juger de l'autonomie de ce nouveau modèle. Toutefois, ce que l'on peut vous dire c'est qu'il fonctionne avec deux piles AA avec une durée de vie moyenne annoncée par Garmin de 16h (variable suivant l'utilisation). La série 66 intègre maintenant un mode "EXPEDITION" qui permet d'augmenter la durée de vie de la batterie. L'appareil passe alors en mode économie d'énergie en éteignant l'écran et en limitant la collecte de points GPS.

L'interface

  • Commandes d'enregistrement : Accès direct à cette fonction importante par la touche ENTER.
  • Le bouton on/off : permet d'ouvrir une page permettant d'accéder à des fonctions telles que le contrôle du rétroéclairage, des widgets Connect IQ, du Bluetooth et du Wifi.
  • Ruban des pages : il est maintenant visible dans la partie inférieure de l'écran (touche QUIT).
  • Le menu principal est plus clair et plus intuitif.
  • Le dessin de la carte est légèrement plus rapide.
  • Précision GPS et réception satellite plus rapide également.

Nouveautés

  • Connect IQ qui permet d'ajouter des widgets ou des applications à votre appareil.
    Exemple : Il existe une application pour Wikiloc : Communauté explorant et partageant des itinéraires de plein air.
  • Possibilité de télécharger sans abonnement des images satellites via BirdsEye. Testé et approuvé!
  • Possibilité de recevoir des bulletins météo en connectant le GPS à un appareil mobile équipé du Bluetooth.
  • Prise en charge de GALILEO
  • Les professionnels vont apprécier l'enregistrement des données RINEX qui permet d'atteindre une précision sub-métrique après un post-traitement.
  • La possibilité d'ajouter un préfixe et un suffixe numérique aux points saisies.
    ex : préfixe "2018_Thies_" et suffixe "0001" ainsi chaque nouveau point portera le nom : "2018_Thies_0001", "2018_Thies_0002"…

Comparaison entre le Garmin GPSMAP 66S et 64S

  GPSMAP 66S GPSMAP 64S
Dimensions 6,2 x 16,3 x 3,5 cm 6,1 x 16,0 x 3,6 cm
Poids (avec piles) 230g 230g
Ecran

3″
3,8 x 6,3 cm
240 x 400 pixels

2,6″
3,6 x 5,5 cm
160 x 240 pixels
Batterie 2x AA
NiMH battery pack (rechargeable)
2x AA
NiMH battery pack (rechargeable)
Autonomie Jusqu'à 16 heures (GPS mode)
Jusqu'à 170 heures (Expedition mode)
Jusqu'à 16 heures
Étanchéité, robustesse IPX7
MIL-STD-810G (for thermal, shock and water performance)
IPX7
Réception GPS GPS
GPS/GLONASS
GPS/GALILEO
WAAS/EGNOS
EPO download
GPS
GPS/GLONASS
WAAS/EGNOS
HotFix
Antenne GPS Quad-Helix Quad-Helix
External (MCX)
Interfaces High-Speed USB (Micro-B)
ANT+
Bluetooth LE
Wi-Fi
High-Speed USB (Mini-B)
ANT+
Bluetooth 4.0
Transfert de données ANT+
Bluetooth
ANT+
Bluetooth
Mémoire 16 GB built-in
microSD card (up to 32 GB)
4 GB built-in
microSD card (up to 32 GB)
Format de sortie FIT
GPX/FIT
RINEX
GPX
Capteurs internes Altimètre barométrique
Boussole électronique 3 axes
Altimètre barométrique
Boussole électronique 3 axes
Cartes préchargées Basemap
BirdsEye direct to device (Wi-Fi, no annual subscription)
Basemap
BirdsEye (1 year subscription included)
Données 20,000 points per track log
250 saved GPX tracks
300 saved FIT activities
10,000 waypoints
250 routes

No limit on geocaches (depending on the available memory)
15,000 map segments
10,000 points per track log
200 saved GPX tracks
5,000 waypoints
200 routes
No limit on geocaches (depending on the available memory)
3,000 map segments
Navigation ActiveRouting
Roundtrip
ActiveRouting
Connect IQ Apps, widgets, data fields /
Divers LED flashlight, SOS beacon
Red flashing LED near antenna (used for expedition mode)
RINEX logging (L1 band)
/
Prix 400€ entre 250 et 300€

Utilisation 

  • Randonnée
  • Vélo
  • Géocaching
  • Alpinisme

Liens

Conclusion 

Le GPSMAP 66 est à l'image de son prédécesseur, l'un des meilleurs GPS de navigation pour les conditions difficiles. Nous avons particulièrement apprécier ses nouvelles fonctionnalités, son interface optimisée, son écran, sa précision GPS et l'ajout du wifi.

Utiliser l’Adafruit Ultimate GPS Logger Shield pour faire du suivi GPS sur QGIS

Il y a trois mois je vous expliquais comment j'avais créé un GPS Logger sur Arduino et comment je visualisais le résultat dans QGIS, mais depuis cet article j'ai exploité l'Adafruit Ultimate GPS Logger Shield différemment pour faire du suivi GPS avec QGIS :

IMG_3755

Adafruit Ultimate GPS Logger Shield

1. Ouvrir QGIS et sélectionner le menu Vue / Panneaux / Information GPS. Vous devriez ensuite voir une nouvelle fenêtre.

Information_GPS

2. Brancher en USB la carte Arduino avec l'extension GPS (mettre l'Adafruit Utlimate GPS logger shield en mode Direct pour recevoir les données NMEA issues directement de la puce GPS et attendre quelques secondes que la position du GPS se fixe)

3. Configurer la connexion du GPS : mActionOptions 

  • choisir le type connexion : par défaut j'ai laissé Autodétecter (Une fois connecté vous ne pourrez bien évidemment pas modifier le type de connexion sans vous déconnecter)
  • activer l'affichage du Curseur qui indiquera votre position à l'écran et choisir la taille de celui-ci
  • choisir le type de centrage de la carte par défaut en sélectionnant Toujours cela signifie que le curseur se trouvera toujours au centre de l'espace carte
  • si vous souhaitez enregistrer toutes vos positions GPS dans un Fichier journal au format NMEA vous pouvez renseigner le chemin qui vous convient

4. Lancer la connexion entre QGIS et le GPS (la connexion peut prendre quelques secondes) et vous devriez ensuite voir le curseur indiquant votre position dans l'espace carte

curseur

5. Aller ensuite dans l'onglet mActionToggleEditing et vous verrez en temps réel les informations GPS extraites de la trame NMEA qui sortent de la puce GPS (suivant le GPS utilisé vous verrez apparaitre plus ou moins d'informations)

Infos_TR

6. Pour aller plus loin, si vous souhaitez faire des relevés dans un fichier shape c'est possible :

  • Il vous faut créer une couche shapefile (points, lignes ou polygones) et la mettre à jour
  • Pour ajouter un point : faire simplement Ajouter un point dès que vous estimez que la position du GPS est satisfaisante
    Ajouter
  • Pour ajouter des lignes ou des polygones deux possibilités : 
    1- faire Ajouter un point de tracé pour chaque point GPS qui correspondra au tracé de votre ligne ou polygone (dès que deux points sont ajoutés le Tracé sera représenté) puis une fois que tous les points ont été créé faire Ajouter une ligne ou un polygone ce qui ajoutera l'entité à la couche en mise à jour et sélectionnée.
    2- cocher Ajouter automatiquement des points dans l'onglet Pister et ainsi vous verrez le tracé créé par le positionnement GPS  en temps réel que vous pourrez ensuite ajouter à la couche en mise à jour et sélectionnée en faisant Ajouter une ligne ou un polygone
    Ajouter_poly
  • Une fois que vous avez ajouté votre entité, le formulaire de la couche apparait ce qui vous permet de renseigner les informations que vous souhaitez

Nota :
> Si le Tracé ne vous convient pas, vous pouvez le supprimer en cliquant sur l'icône rafraichir à droite d'Ajouter un point de tracé
> Si vous souhaitez enregistrer automatiquement chaque nouvelle entité ajoutée dans une couche vous pouvez alors cocher dans le menu numérisation : Enregistrer automatiquement chaque entité ajoutée 
> N'oubliez pas de jeter un oeil à l'indicateur coloré du signal GPS :
 – vert : Bonne connexion 3D
 – jaune : Bonne connexion 2D
 – rouge : Correction mauvaise ou inexistante
 – gris : Pas de donnée

7. En fonction du GPS que vous utilisez, vous pouvez également visualiser la force du signal GPS de chaque satellite auquel vous êtes connecté : gpstrack_barchart ainsi que leur position grâce au graph polaire : gpstrack_polarchart mais avec l'Adafruit Ultimate GPS Logger Shield il n'est pas possible d'avoir ces informations…


PS : Le test a été réalisé avec QGIS 2.0.1-Dufour sur Mac OSX.

Créer facilement son GPS Logger avec Arduino et visualiser le résultat dans QGIS

Arduino c'est quoi ce machin là?

  • Une carte d’interface programmable capable de piloter des capteurs et des actionneurs afin de simuler ou créer des systèmes automatisés.
  • Un logiciel de programmation qui permet de programmer la carte en fonction du comportement désiré.
  • Le tout, logiciel comme matériel, est sous licence libre. Une grande communauté d’amateurs et de passionnés contribuent à développer des applications et à les partager.

Source : http://blog.crdp-versailles.fr/technogalois 

Que des bons points pour Arduino alors je me suis dit pourquoi je ne me lancerai pas en commençant par «The Arduino Starter Kit» (Le kit coute entre 80 et 100€ suivant les sites).

IMG_3648

Pour commencer, j’ai suivi quelques un des exemples proposés dans le kit et très vite j’ai réalisé que cette petite carte pouvait être d’un grand intérêt car très «flexible». En effet, il est possible d'y rajouter des extensions (shield) ou des composants directement. Par exemple, rajouter un clavier, un écran LCD, un lecteur de carte SD, une diode, un moteur… suivant le besoin que l’on a et ce qu'on souhaite développer. Pour faire simple y a une brique principale obligatoire (Arduino) qui peut contrôler des briques secondaires (shield ou composants) que l’on souhaite rajouter. C’est un peu comme des Lego avec la programmation en plus!

Les premiers tests réalisés, j’ai rapidement eu envie de passer à l’étape supérieure afin de créer mon propre GPS data logger à l’aide d’un shield GPS. Je me suis renseigné sur Internet et le shield qui me paraissait le plus complet car :

  • disposant d’un GPS
  • d’un emplacement pour carte SD
  • adapté à ma carte Arduino Uno (livré avec le kit)

était le shield créé par la société Adafruit (fabriquant et créateur de nombreux shield pour Arduino) : Adafruit Ultimate GPS Logger Shield.

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Une fois reçu, j'ai suivi les instructions du Wiki d'Adafruit qui explique comment brancher le shield et les bases de développement qui vont avec (Je vais pas ré-expliquer toutes les étapes ici car le Wiki est vraiment très bien fait). 

Ensuite après avoir suivi les éléments indiqués, j'ai alors obtenu des données NMEA (National Marine Electronics Association) dans un fichier TXT sur la carte micro SD. Ces données NMEA étant très brutes :

$GPGGA,093024.000,4337.9276,N,00350.7873,E,1,5,1.40,-10.4,M,49.7,M,,*46
$GPRMC,093024.000,A,4337.9276,N,00350.7873,E,0.37,197.15,131013,,,A*68

J'ai cherché à rendre le fichier en sortie plus lisible (en ayant pour idée de charger le fichier TXT comme un fichier texte délimité dans QGIS) mais pour cela ill a fallu déchiffrer les trames NMEA disponibles (GGA et RMC).

Puis en creusant sur internet, j'ai décidé de ne garder que la trame GGA qui m'a paru plus complète pour mon utilisation et voilà comment ça se traduit :

$GPGGA  : Type de trame
064036.289 : Trame envoyée à 06h40m36,289s (heure UTC)
4836.5375,N : Latitude 48,608958° Nord = 48°36'32.25" Nord
00740.9373,E : Longitude 7,682288° Est = 7°40'56.238" Est
1  : Type de positionnement 

  • 0 = invalid
  • 1 = GPS fix (SPS)
  • 2 = DGPS fix
  • 3 = PPS fix
  • 4 = Real Time Kinematic
  • 5 = Float RTK
  • 6 = estimated (dead reckoning) (2.3 feature)
  • 7 = Manual input mode
  • 8 = Simulation mode

04  : Nombre de satellites utilisés pour calculer les coordonnées
3.2  : Précision horizontale ou HDOP (Horizontal dilution of precision)
200.2,M  : Altitude 200,2, en mètres

 46.9,M  : Height of geoid (mean sea level) above WGS84 ellipsoid

,,,,,0000  : D'autres informations peuvent être inscrites dans ces champs
*0E  : Somme de contrôle de parité, un simple XOR sur les caractères précédents

 

Après avoir déchiffré cette trame GGA, j'ai adapté le code que vous trouverez ici pour obtenir :  DATE; HEURE; LATITUDE; LONGITUDE; ALTITUDE; NOMBRE DE SATELITTES; HDOP (Le code se charge sur la carte Arduino via l'application dédiée : http://arduino.cc/en/main/software)

log


Une fois le fichier TXT créé et structuré, il suffit d'ouvrir QGIS pour visualiser les points relevés en important le fichier comme une couche de texte délimité :

  • choisir le point-virgule comme délimiteur
  • sélectionner le champ X et Y (longitude/latitude)

Import_log

Faire ok et voilà le résultat :

logger_qgis

Le tracé va du jaune au rouge.

Bilan : J'ai créé un GPS Data logger que je peux adapter à mes besoins et d'une précision de 10m en XY pour environ 90€ 

image

  • Arduino Uno : 20€
  • Shield GPS Adafruit : 60€
  • Pile 9 volt : 5€
  • Carte SD 4Go : 5€

 

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